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Svetlana Golovtchenkho
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Marché Noir:
IdentityStatut : Célibataire
Avatar : Summer Glau
Message signé Svetlana Golovtchenkho le Sam 13 Déc - 21:10

Svetlana Golovtchenkho


feat. Summer Glau


Identité


 
Âge : 28 ans
Lieu et date de naissance : 17 décembre 2004, Saint-Pern, Bretagne, France
Appartenance : Prisonniers Grade 1
État civil : Célibataire
Profession : Archiviste le jour, Pute de luxe et tueuse en série la nuit
Casier judiciaire : Assassinats, actes de tortures et de barbarie, profanation de cadavres, profanation de tombes, nécrophilie
Particularité : Départie de la moindre empathie pour mes semblables, cannibale, nécrophage, raffole des cerveaux humains en guise de repas.
Arme de prédilection : Tout ce qui tranche sans distinction réelle.
Sexualité : Comment dire... Tant que le plaisir est au rendez-vous, la méthode pour l’obtenir n’a guère d’importance. Hommes, femmes, ou autres, je m’en fous.

PHYSIQUE
₪ Taille : 172 cm
₪ Poids : 65 kg
₪ Couleur et longueur des cheveux : longs, châtains foncés
₪ Couleur de peau : pâle
₪ Couleur des yeux : noisette/vert
₪ Autre chose à nous faire savoir : ses prunelles ont tendance à foncer quand elle est en colère.

SIGNES PARTICULIERS ;
₪ Allergie(s) : aucune
₪ Tatouages(s) : une maxime latine à l’intérieur de l’avant-bras gauche (Arma Victoriae Facit), une rose noire sur le sein gauche
₪ Cicatrice(s) : une sur le flanc droit d’une dizaine de centimètres
₪ Maladie(s) : aucune
₪ Piercing(s) : un sur la langue et un autre au niveau du clitoris
₪ Autre(s) : a fait du macédonien sa langue maternelle mais est polyglotte
CARACTÈRE :

Svetlana souffre d'un déficit émotionnel en fait, l'empêchant de percevoir la différence entre le bien et le mal. Elle en connaît les définitions mais s'en moque. Elle tue parce que c'est l'une des rares choses qui lui apporte un minimum d'émotions au début et ensuite, elle cherche à les ressentir de nouveau, à assouvir ce qui était un jeu au départ pour une petite fille et qui est finalement devenu une véritable drogue. C'est sa façon d'exister et de faire partie d'un monde où elle n'a pas sa place en fait.

• Déterminée : elle veut quelque chose, elle fait en sorte de se donner les moyens pour l’obtenir.
• Intelligente : son manque d’empathie fait qu’elle aborde toutes les situations d’un regard détaché et qu’elle en envisage toutes les possibilités.
• Hypermnésique : sa mémoire est une véritable éponge, enregistrant le moindre détail.
• Méthodique : tout est ordonné, classifié même dans sa façon de procéder.
• Minutieuse : rien n’est laissé au hasard, tout est étudié dans ses moindres détails.
• Perfectionniste : jusqu’à l’extrême quitte à recommencer des milliers de fois le même geste pour le maîtriser.
• Tenace : un chien affamé ayant trouvé un os est moins acharné qu’elle.
• Digne de confiance : donnez-lui un ordre, si elle l’accepte, et vous pouvez être certain qu’elle s’en acquittera.

• Colérique : dites-lui non et vous comprendrez ! Elle veut, elle a, les choses ne peuvent être différentes.
• Jalouse : ce qui est à elle ne doit appartenir à personne d’autre même si pour cela, il lui faut éradiquer la menace.
• Possessive : la notion de possession ne concerne que ses jouets (armes, etc...), rien d’autre.
• Têtue : si elle ne veut pas faire quelque chose, ce n’est même pas la peine d’envisager de lui faire changer d’avis, la chose est tout simplement impossible.
• Sournoise : ne vous fiez pas à son air angélique, il dissimule un caractère vicieux et prêt à tout pour parvenir à ses fins, y compris vous planter un couteau dans le dos si besoin.
• Associable : ne jamais la laisser en présence de quiconque, elle trouvera toujours un moyen de se défouler sur une victime potentielle. Elle voue une haine sans nom aux humains, les trouvant inutiles tout simplement, hormis quand il s’agit de se distraire.
• Individualiste : le travail en équipe n’existe pas à ses yeux, elle n’a confiance qu’en elle et en personne d’autres.
• Rancunière : surveillez vos arrières si jamais vous venez à la contrariez, elle ne vous lâchera plus, de jour comme de nuit.
 
 

Histoire



17 décembre 2004, un départ chaotique

Le jour se levait à peine sur le couvent installé dans la campagne de Saint Pern, en Bretagne. Un bruit strident déchira le calme environnant. Ceux des pleurs d'un nouveau-né déposé devant les portes de la chapelle. La porte s'ouvrit dans un grincement significatif. Une religieuse sortit de l'édifice puis se pencha vers le nourrisson.
- Que fais-tu là ?
Prenant l'enfant dans ses bras avec douceur, la femme jeta un regard autour d'elle, à la recherche du moindre signe de présence. N'apercevant personne, elle rentra mettre l'enfant au chaud. Cachée, une ombre l'observait en souriant, la mère du nouveau-né. Elle était enfin débarrassée de ce paquet encombrant, n'ayant pas eu le courage de mettre fin aux jours de sa progéniture de ses propres mains. Elle s'éloigna rapidement, satisfaite. A l'intérieur du couvent, une agitation inhabituelle régnait. Découvrir un nourrisson aux portes de la chapelle était une première pour ses occupantes ayant fait vœu de chasteté.
- Sœur Marie-Madeleine, pouvez-vous m'expliquer ce qui se passe ici ?
La mère supérieure venait de faire son apparition, quelque peu contrariée d'avoir été dérangée par le bruit. La religieuse qui avait trouvé l'enfant se présenta à elle, son précieux chargement toujours au chaud dans ses bras.
- Je viens de trouver cette pauvre créature abandonnée à notre porte.
Écartant les pans de la couverture qui enveloppait l'enfant, elle le montrait à sa supérieure tout en s'expliquant. Cette dernière posa un regard bienveillant sur cet enfant au regard bleu azur qui la regardait sans comprendre ce qui se passait.
- Que l'une d'entre vous aille chercher de quoi nourrir ce bébé, nous aviserons les services sociaux dans la journée. Pour le moment, il lui faut un nom. Sœur Marie-Madeleine, c'est une fille ou un garçon ?
Devant l'air surpris de la religieuse, la Mère Supérieure entreprit de le déterminer elle-même et découvrit que le nourrisson était une petite fille. Portant son attention sur un calendrier fixé au mur, elle regarda le nom du saint correspondant à la journée qui venait de commencer.
- Elle s'appellera Svetlana.
En réponse à l'annonce de la Mère Supérieure, l'enfant sembla sourire avant de s'endormir d'un profond sommeil. Elle demeura cinq jours chez les religieuses avant que les services sociaux ne viennent la prendre en charge.

2009, Foyer des Mimosas, structure d'accueil pour orphelins:

Les éducatrices présentes avaient du une nouvelle fois intervenir pour protéger l'une des pensionnaires des coups de Svetlana. Depuis quelques mois déjà, la fillette s'attaquait régulièrement aux autres enfants sans qu'aucun des adultes ne puisse en définir la raison. Il leur était impossible de prévenir ces crises de violence. Svetlana s'attaquait à tous les autres pensionnaires, quel que soit leur âge ou leur sexe. Le foyer accueillait une trentaine d'enfants dont l'âge variait entre un et six ans. Personne n'était à l'abri de la fillette. L'éducatrice qui s'était interposée cette fois-ce portait la trace de la morsure que lui avait infligée Svetlana.
- Il va falloir prendre une décision, cela devient de plus en plus dur de la garder ici.
Réunis dans une salle, l'équipe encadrante cherchait une solution pour éloigner rapidement la jeune rebelle des lieux. Tâche assez difficile d'ailleurs, le foyer des Mimosas étant le seul correspondant à l'âge de la fillette dans la région. Le réel souci résidait dans l'ignorance de ce qui pouvait déclencher chez Svetlana une telle violence.
- Dans trois mois, elle aura l'âge d'aller dans un autre foyer. Maintenons-la à l'écart durant cette période et sous étroite surveillance. Cela devrait régler notre problème si tout va bien.
Et oui, pourquoi chercher à comprendre quand il existe des solutions plus faciles. C'est ainsi que Svetlana se trouva coupée des autres à l'âge où la sociabilisation se fait. L'enfant passait ses journées enfermée dans une pièce, seule, avec pour compagnie de vieux journaux et une caméra de surveillance. Pas un seul jouet pour la distraire. Elle ne pouvait sortir jouer dehors que lorsque les autres enfants ne s'y trouvaient pas. C'est sans doute à cette époque qu'est née la haine qu'elle voue encore aujourd'hui aux plus faibles. Même son détachement affiché face à cet isolement n'alerta pas le personnel du foyer. La seule chose qui importait était que le calme était revenu et que les éducateurs pouvaient s'enorgueillir de ne pas avoir d'actes de violence au sein de la structure. Mais elle était toujours là, car les rares fois où Svetlana réussit à tromper la vigilance des adultes, l'un des enfants présents le payait chèrement. C'est pourtant une fillette qualifiée de timide et réservée qui arriva le jour de ses six ans dans une nouvelle structure prévue pour des enfants jusqu'à quinze ans.

2009/2016, une jolie rose noire en devenir:  

Le Foyer des Cyprès avait rapidement découvert la particularité de Svetlana et cela ne résidait pas dans sa violence. Comme tous les nouveaux arrivants, la fillette avait eu le droit à un entretien avec le psychologue du foyer qui avait découvert, non sans surprise, que Svetlana était dotée d'un mode de raisonnement particulièrement évolué chez une enfant aussi jeune. Quelques tests supplémentaires lui permirent de confirmer ce qu'il pressentait : Svetlana était une enfant précoce. Dès ce moment-là, les éducateurs n'eurent de cesse de l'instruire, lui ouvrant les portes d'un monde qui fascina rapidement la fillette, limitant de fait ses contacts avec les autres pensionnaires. C'est sans doute ce qui fit que les deux premières années de Svetlana dans ce foyer se passèrent sans incident notable. Mais le problème de comportement de la fillette ne tarda malheureusement pas à refaire surface. Le foyer n'étant pas du tout adapté aux enfants précoces, Svetlana reprit rapidement certaines de ses habitudes. A un détail près cependant. Forte de sa jeune expérience, la fillette faisait en sorte d'agir en dehors de la vue des adultes. C'est ainsi qu'elle débuta dans la torture psychologique. Choisissant des victimes plus jeunes qu'elle, Svetlana commençait par les isoler du groupe afin de pouvoir les torturer en toute tranquillité. Coups, cheveux arrachés, plus les enfants pleuraient, plus elle était contente. Au fil des semaines, la fillette affinait ses méthodes sans en avoir réellement conscience. Il faut dire qu'elle n'avait que neuf ans à l'époque. Mais le départ de sa proie principale eut pour effet de la voir se renfermer sur elle-même. Les éducateurs eurent beau tout tenter, rien ne semblait pouvoir la sortir de sa léthargie. C'était sans compter l'arrivée d'une nouvelle pensionnaire : Lucie, six ans, petite brune pleine de vie avec un magnifique sourire. Son calvaire dura plus de deux ans. Deux longues années de brimades diverses avant que quiconque ne s'aperçoive de quelque chose. Traumatisée, terrorisée, Lucie n'était plus que l'ombre d'elle-même quand une éducatrice soupçonna quelque chose. Un après-midi, les hurlements de la pauvre gamine ameutèrent tout le foyer et pour cause. Quand les adultes arrivèrent à l'arrière de la cour, ils découvrirent un spectacle qui les révoltèrent. Svetlana était en train de brûler les cheveux de Lucie avec un briquet dont personne ne put dire jamais dire la provenance. Mais bien que l'acte en lui-même soit révoltant, c'est plus le plaisir évident qu'elle prenait qui les fit réagir. Car, bien qu'elle les ai vus arriver, Svetlana n'avait pas cessé ce qu'elle était en train de faire. Le soir-même, le psychiatre du foyer signa l'internement son internement dans une unité spécialisée pour mineurs. À peine douze ans et déjà un goût prononcé pour la torture. Sur le rapport qu'il transmit, le médecin mit l'annotation suivante : «sujet à surveiller et à placer en isolement.»

2016/2020, cas d’école pour réducteurs de tête:

(Extrait du rapport d'expertise psychiatrique)

«Mon cher confrère,

j'ai reçu, ce jour, la jeune Svetlana Werner en consultation. Âgée de quinze ans, elle présente un comportement violent permanent. Toute tentative de communication avec elle se solde par un échec et aucun traitement n'a, jusqu'à ce jour, été efficace. Internée suite à une agression sur une pensionnaire du foyer où elle résidait, elle n'a montré aucun remords quant à son geste. Pour des raisons de sécurité, le personnel soignant a décidé de prolonger son isolement et ce, jusqu'à sa majorité et sa prise en charge définitive par un établissement pour adultes. Il apparaît que sa réinsertion n'est en aucun cas envisageable vu son degré de dangerosité. Réfractaire à toute thérapie, seule ou en groupe, la jeune Svetlana ne fait aucun effort pour progresser. Bien qu'aucun diagnostic définitif n'est pu être défini concernant la pathologie dont elle est atteinte, je vais inviter les autorités décisionnaires à prendre toutes les mesures qui s'imposent...»

Ce courrier n'arriva jamais à son destinataire. Quelques heures plus tard, son rédacteur fut retrouvé mort dans son bureau. La police devait conclure à une suicide en dépit des soupçons du personnel hospitalier.

2020/2028, libre de vivre et de tuer entre autre chose:

Le souci, avec l'administration, c'est qu'elle a tendance à avoir la mémoire courte. Le jour de ses seize ans, Svetlana faisait face à un juge des enfants. Visiblement trop pressé d'en finir, ce dernier ne prit même pas la peine de lire les différents comptes rendus émanant de l’hôpital psychiatrique. Et dans la journée, une jeune femme ressortit libre du tribunal, émancipée et libre de tous mouvements. Il ne lui fallut que quelques jours pour subvenir à ses besoins. Quelques nuits dans la rue lui fournirent le meilleur des gagne-pain. Elle vendit très chèrement sa virginité à un pervers avide de chair fraîche. Ce qui lui permit de louer un studio pour s'y installer. En moins de trois mois, Svetlana avait réussi à se procurer un revenu régulier en vendant ses charmes à des hommes fortunés. Dans la journée, elle fréquentait la bibliothèque, assimilant une quantité astronomique d'informations toutes aussi diverses les une que les autres. Mais son domaine de prédilection restait tout ce qui se rapportait à la démonologie. Les chimères et autres créatures de la nuit la fascinaient. Elle devint rapidement la spécialiste de référence dans ce domaine.

En parallèle, Svetlana passa un diplôme d'archiviste, ce qui lui permit de se faire embaucher à temps plein à la bibliothèque. Peu de temps après, la jeune femme prépara une licence en criminologie qu'elle obtint haut la main. Son stage pratique au sein des services scientifiques de la police lui permit d'emmagasiner une foule de renseignements sur les méthodes d'investigations des autorités. Dans le même temps, Svetlana s'installa dans un nouvel appartement, en bordure de la Vilaine, spacieux bien que meublé de façon très austère. Hormis un lit, un ordinateur, une bibliothèque et un grand canapé, il n'y avait aucun autre meuble. Il faut dire qu'elle n'est pas spécialement accro au confort. Dans le même temps, Svetlana fit l'acquisition d'un nombre impressionnant de couteaux en tout genre, de matériel chirurgical et de moyens d'entrave divers. Le tout était entreposé dans une cantine métallique de l'armée. Soigneusement fermée à clef lorsqu'elle s'absentait. On n'est jamais trop prudent... Forte de ce bagage quelque peu particulier, la demoiselle décida de passer à la phase la plus importante de sa jeune vie : l'assouvissement de ses envies de meurtres. Sa première victime fut un SDF, le jour de ses 19 ans. Une victime choisie avec soin sachant que peu de personne ne se souciait de cette tranche de la société. Svetlana suivit avec soin le déroulement de l'enquête pour s'assurer de n'avoir commis aucun impair. Forte de sa première expérience réussie, la jeune femme continua à tuer, allant jusqu'à choisir des mises en scène particulièrement soignées. Car si ses premières victimes ne furent jamais retrouvées, elle acta assez vite pour jouer avec les nerfs des autorités locales.

En parallèle de cette activité fort plaisante à ses yeux, Svetlana disposait toujours de sa source de revenus annexes. Elle offrait, de façon régulière, ses services à des hommes fortunés le temps d'une soirée, parfois plus. Affichant des tarifications accessibles uniquement aux plus hauts revenus, la jeune femme disposa rapidement d'un compte en banque bien fourni, en Suisse évidemment. De plus, cela lui permit de se créer une sphère de contacts très utiles sur lesquels elle pouvait compter sans souci. Ces clients n'ayant pas vraiment envie que certains de leurs penchants se retrouvent sur la place publique, ils s'assuraient de son silence par diverses rentes mensuelles la mettant à l'abri du besoin. Svetlana pouvait donc disparaître du jour au lendemain si cela devait s'avérer nécessaire. Adepte de tous les styles de plaisir, épicurienne, la demoiselle mettait un point d'honneur à pouvoir satisfaire toutes les demandes de ses clients. Rien ne lui était inconnu et elle savait toujours où aller, quoi faire et comment. Après tout, ne dit-on pas que le client est roi ? Si ce n'est que dans le cas présent, ces messieurs n'avaient pas forcément le dessus sur une demoiselle bien plus intéressée par le meurtre et l'argent que part leur anatomie.

2028/2031, Luc:

La route qu'elle avait choisie permit à Svetlana de faire la connaissance de Luc. Commandant de police de son état, il avait en charge le dossier se rapportant à une série de meurtres commis sur l'ensemble de la région, faits dont la responsable n'était autre que la jeune archiviste. Entre symboles ésotériques et emplacements choisis parmi ceux fréquentés par tous les adeptes du surnaturel de la région, Svetlanaa avait contraint la police à s'intéresser de plus près à la démonologie. Il fut donc logique que Luc fasse appel à ses connaissances en la matière pour tenter d'obtenir quelques éclaircissements. Duo des plus improbables quand on savait quelle était l'implication de Svetlana dans ses meurtres. Pourtant, au fil des jours qui passaient, les deux protagonistes se rapprochèrent et au bout de quelques mois, ils rendirent leur relation publique. Mais durant cette période, Svetlana ne cessa pas de tuer, jouant de plus en plus avec le feu. Il lui devenait en effet très difficile de se déplacer sans attirer l'attention sur sa personne. À cette époque, la jeune femme venait de fêter son vingt-quatrième anniversaire. Leur idylle dura deux longues années. Aux côtés de son amant, la jeune femme découvrit une palette d'émotions dont elle ne soupçonnait même pas l'existence. Mais il était déjà trop tard pour elle pour revenir en arrière. C'est sans doute la raison qui la poussa à se faire tatouer le symbole de l'infini à cette époque-là. Tuer était devenu un besoin vital pour elle et s'en passer n'était déjà plus envisageable, quoi qu'il puisse lui en coûter. Et c'est parce que Luc avait découvert qui elle était réellement que Svetlana fut obligée de fuir la France. Quelques jours plus tard, elle débarqua à New York et s'y installa.

Je prends la parole:

Cela, c’était ma vie avant mon arrestation. Avant tout ce joyeux bordel qui semble dissimuler un terrain de jeux encore plus attractif que celui dont je disposais. Il me tarde de prendre part à cette nouvelle partie. Ma mémoire particulière me permet de me souvenir du moindre détail, de la moindre parole prononcée. Mais laissez-moi vous conter comment je suis arrivée dans cet endroit inconnu suite à une proposition des plus excitantes pour la joueuse invétérée que je suis.

2031, le rêve américain:

Il m’a fallu moins d’une quinzaine de jours pour parvenir à me repérer dans New York. J’ai fait de Central Park mon nouveau terrain de jeu. Jour et nuit, je dispose de proies à foison. Le poumon de cette ville regorge d’individus qui ne demandent qu’à monter sur le bûcher. Je trouve rapidement mon rythme de croisière, une victime par semaine. Putes, SDF, jeunes loups de Wall Street, je n’ai aucune préférence à la base. Et c’est bien ce qui pose souci aux forces de l’ordres. Je ne laisse rien au hasard, veille à tout nettoyer après moi, mais ne résiste toujours pas à laisser mes œuvres à la vue de tous. Depuis peu, je tente de nouvelles choses. Pour y parvenir, je loue un vieux bar que je suis censée rénover. Seule la cave m’intéresse en fait. Rapidement, j’y installe mon laboratoire. Je dispose désormais de la possibilité de maintenir en captivité durant une longue période. D’ailleurs, pendant que j’écris ses lignes, elles sont deux à occuper les cages. Elles ont enfin arrêté de chialer. Ça me fait des vacances. Il est temps de commencer. La première se retrouve en position de gavage, elle me servira de réserve de viande fraîche une fois tuée. La seconde, elle, va tenir un mois durant lequel je vais tenter diverses expériences, pour finir avec près de 60 % de son corps mis à nu, vierge de la moindre peau. Avant la mise à mort, je consomme son cerveau crû à même le crâne.

Elles n’ont été que le début d’une longue série de morts en plein cœur de la ville. Une trentaine en à peine huit mois en fait. Et quand je m’ennuie de trop, je vais déterrer quelques cadavres pour des mises en scène des plus artistiques. Je joue avec les forces de l’ordre, les provoque, me glisse même dans leurs locaux sous l’apparence d’un simple coursier. Rien de tel qu’une bonne dose d’adrénaline pour me mettre d’excellente humeur. La moindre erreur me sera fatale. C’est bien ce qui pimente la chose. Forte de mon expérience, je prends un peu plus de risque à chaque nouvelle victime.

2032, jugée par mes pairs:

Un putain d’enfoiré de flic ! Si je le recroise un jour, je le bute après l’avoir écorché vif. Son regard victorieux après mon arrestation a déclenché ma rage. Ils ont dû se mettre à plusieurs pour me maîtriser. J’aurais dû écouter mon instinct, faire demi-tour au moment même où je me suis sentie observée. Mais non, l’appel du sang était le plus fort. Comment sont-ils remontés jusqu’à moi, cela n’a aucune importance. La seule chose que je retiens, ce sont ces menottes qui entaillent la chair de mes poignets, me procurant une délicieuse sensation de plaisir. Même pas le temps de protester que me voilà enfermée dans une cage. Fidèle à mon code de conduite, les seules paroles que je prononce le sont en macédonien. Ça hurle, ça tempête, mais je demeure impassible, mon sourire habituel plaqué sur mon visage. Je me désintéresse de ce qui m’arrive, mon esprit déjà ailleurs. Je les entends parler de couloir de la mort. Il paraît qu’on ne peut s’en échapper, je compte bien prouver le contraire. Les preuves s’accumulent sans me faire stresser. Ils ne comprennent pas, ne ME comprennent pas. Pauvres erres perdus dans la certitude de leur morale !

L’avocate m’est imposée. Je refuse toute forme de communication avec elle. Qu’elle se débrouille toute seule, ce n’est pas mon souci. De toute façon, elle a perdu d’avance. Nul ne peut prétendre donner un sens à mes actions hormis moi. Dans la salle, les familles me fixent, accusatrices à souhait. Je m’en amuse, provoque, fais connaître ce plaisir qui est mien. Plusieurs doivent quitter la salle, au bord du malaise. Il ne fallait pas me demander de détails, c’est tout. Il est curieux de voir avec quelle facilité la peau humaine peut être désolidarisée de son support d’origine. Les experts se succèdent, me qualifient de monstre, de déséquilibrée mentale aussi. Je les agace, les énerve avec une satisfaction évidente. Vint le moment où je suis censée faire pénitence, implorer la clémence pour mes fautes commises. Je me lève et pose sur l’assemblée un regard empli d’un vide sidéral. Ma voix, que j’utilise peu, s’élève, grave, rauque.

Мојата единствена жалење е роден во вашиот свет. (Mon seul regret, être née dans votre monde.)

Le Macédonien, ma langue maternelle, celle que j’ai choisie pour m’exprimer. Ma prise de parole provoque un remous dans la salle, des contestations aussi au point qu’il faut l’évacuer. C’est donc sans public que j’écoute ma sentence, toujours aussi impassible : condamnée à mort par injection létale. Mon avocate est effondrée, je ne résiste pas et lui en colle une avant que les flics ne me traînent jusqu’à une cellule où je dois attendre mon transfert. Je ne la quitte que pour en retrouver une nouvelle, où je me retrouve attachée, assise sur une chaise.

Proposition indécente pour âme damnée

Je ne sais toujours pas à quoi il pensait en venant me proposer son deal. Croyait-il vraiment que j’allais refuser une proposition qui m’évitait l’injection létale... Je me souviens encore de son entrée dans la pièce, de moi attachée sur cette chaise, de son regard qu’il voulait le plus neutre possible. Mais peut-on réellement l’être face à un animal sauvage tel que moi ? Bien sûr que non, c’est humainement impossible. Je l’écoute comme une enfant écoute ses parents, sagement, religieusement même, élaborant bon nombre de possibilités à mesure que l’homme me donne les renseignements divers. Il me semble raide dans son costume bon marché. Mon regard ne le quitte pas un seul instant. Mentalement, je suis déjà en train de le disséquer, de voir ce qu’il serait possible de lui faire endurer pour que mon plaisir dure le plus longtemps possible. Il ne semble pas se rendre compte qu’il m’offre le paradis sur un plateau. Franchement, une prison mixte, où aller et venir à sa guise est possible, voilà un terrain de jeux inédit à l’appel duquel je ne peux évidemment pas résister. D’un point de vue extérieur, je semble ailleurs, comme perdue, dépassée par quelque chose que je ne maîtrise pas. C’est tout le contraire mais moi seule le sait. Ce qui m’amuse, c’est sa façon un peu brute de vendre sa came. Une chance pour lui qu’il n’a pas fait commercial, il serait au chômage. La question finit par tomber, mon regard s’anime doucement dès cet instant. Lentement se révèle la furie que je suis, celle qui est assoiffée de sang et de douleur. Mes prunelles se chargent d’une lueur malsaine alors qu’un sourire gourmand se dessine sur mes lèvres.
--Je signe où ?

Un nouveau départ

Les papiers sont en règle, j’attends avec une certaine impatience de me jeter dans l’arène et d’y jouer selon mes règles tout en maîtrisant celles qui me seront imposées pour mieux les contourner.


Test RP



Seize heures... L'heure de se lever... Faut vraiment que j'arrête de boire moi, le réveil est franchement galère. Direction la douche. Glacée pour pas changer. Petite habitude que j'ai prise au centre de réadaptation, façon polie et policée pour parler de l'asile pour cinglés où j'ai passé quelque temps dans mon adolescence. Matin et soir, soit disant pour calmer mes envies. Laissez-moi rire, ça n'a vraiment pas fonctionné. Café et aspirine, cocktail détonnant pour bien commencer ma journée. Je repense au crétin d'hier soir. Je ne sais même plus où je l'ai laissé lui. Va falloir que je fasse attention quand même si je ne veux pas me faire piquer par les flics. Surtout que j'ai laissé un cadeau au légiste du coin il y a peu. Pour une raison qui m'échappe, les légistes de jour se barrent presque une heure avant l'arrivée de celui de nuit. Et durant ce temps, qui garde la morgue ? Personne ! J'aurais bien voulu voir la tête du toubib quand il a découvert un cadavre tout frais sur sa table d'autopsie avec juste un «cadeau !» comme papier.

C'est pas tout ça, mais je dois manger. Direction le quartier le plus chaud de la ville pour un resto sur le pouce, histoire de ne pas perdre trop de temps. Le temps de passer un pantalon en cuir, des boots et un blouson court en cuir aussi. Rien d'autre. Si ce n'est mes armes habituelles : scalpel et dague. Une fois dehors, je me déplace à l'ombre, je déteste le soleil. Premier resto, je rentre. Un vrai bouge mais au moins, la bouffe est correcte. Un signe au patron et je m'installe dans le fond, face à la porte. Pas grand monde encore. Patience, la nuit n'est pas encore tombée. Et quand je vois que les gens s'obstinent à sortir la nuit avec tous les morts qu'il y a dans cette ville, sans compte les disparitions dont certains parlent à voix basse, je vais finir par croire qu'ils sont suicidaires. Je traîne en peu avant de me mettre en chasse. Il fait nuit. Parfait. Que le spectacle commence !

Trouver une proie est la chose la plus facile, savoir quand passer à l'action demande souvent pas mal de patience. Mais bon, je suis de bonne humeur ce soir. Homme ou femme ? Allez, je vais laisser la gente féminine respirer un peu. Ne me reste plus qu'à trouver. Pas trop compliqué quand on est une blonde avec de longues jambes. Les mecs et le sexe ! La ruse la plus vieille du monde pour en faire de vrais toutous. Mes pas me mènent dans les ruelles de la ville, les bars les plus douteux s'y trouvent et ma future proie aussi. À peine entrée, je peux sentir les regards des mecs présents. Qu'ils matent mais le premier qui s'approche sera mort demain à l'aube. Sauf qu'il ne le sait pas encore. Quelques mots avec la serveuse, bien contente de voir une autre fille débarquée, avant que mon attention ne soit attirée par l'un des hommes présents. Beau gosse, un peu pâle et pour couronner le tout, il semble ignorer ma présence. Bon, rien ici. Allons voir ailleurs. Et en moins de trois heures, j'ai encore fait au moins une dizaine de bars. Il devient urgent de prendre un peu le frais.

Je m'éloigne des lumières pour m'enfoncer dans des rues à peine éclairées. C'est là que je le remarque. Un homme, taille moyenne, bien habillé. Un sourire se dessine sur mes lèvres rouge carmin. Je crois que je viens de trouver mon occupation de la nuit. Silencieuse, bien plus que la plupart des humains d'ailleurs, je commence à le suivre. Nous sommes encore trop près des rues passantes. À plusieurs reprises, il semble s'apercevoir de ma présence mais ne change pas de rythme de marche. À croire qu'il n'est pas plus inquiet que ça de se balader la nuit dans un vrai coupe-gorge. Il va falloir que je la joue en finesse. Si j'avais su, j'aurais écouté le signal d'alerte qui venait de s'allumer en moi. Mais voilà, l'alcool ingéré n'était pas vraiment d'une grande aide. Comme quoi, il vaut mieux être sobre pour aller bosser. Passons. Toute à ma traque, je remarque que nous nous enfonçons de plus en plus dans l'obscurité. Nous voilà dans une partie de la ville que je n'ai pas encore explorée. Pas vraiment une bonne chose. Au besoin, je peux toujours le ramener vers chez moi avant de l'achever. Une étrange sensation. L'impression que nous ne sommes pas seuls. Assez ! Il est temps de passer aux choses sérieuses.
 

  

Sois réel


PORTRAIT CHINOIS:

¤ Un péché capital ? Un seul vraiment ? La luxure alors ^^
¤ Les enfants c'est délicieux en rôti
¤ Quelle couleur ? Le rouge
¤ Le courage c'est la stupidité des fous
¤ Bien ou mal ? À vos yeux, le mal
¤ Si tu le pouvais tu ferais frire un cerveau humain pour le déjeuner
¤ La gentillesse, la compassion c'est quoi ?
¤ Fidèle ou infidèle ? Comme si on peut être fidèle !
¤ La rancune pour toi c'est une bonne chose
¤ Hommes ou femmes? Les deux
¤ Le sexe pour toi c'est une drogue
¤ La religion pour toi c'est pour les faibles d’esprit
¤ La famille pour toi c'est un concept étranger
¤ Plantes ou animaux ? Les deux
¤ Nature ou architecture ? Aucune préférence, les deux sont utiles
¤ Acceptation ou révolte ? Révolte, c’est plus amusant
¤ Tension ou passion ? Les deux, le plaisir en est bien plus intense
¤ L’honnêteté c'est un truc qui existe ?
¤ Seul ou accompagné ? Seule depuis toujours
¤ La confiance pour toi c'est une chose impossible à accorder
¤ Le jour ou la nuit ? La nuit
¤ L'amour c'est quoi ? Excellente question !
¤ Juge, jury ou bourreau ? Bourreau, le reste n’a aucun intérêt
¤ La liberté c'est dans la tête
¤ Ce qui m'effraie le plus ? La douceur à mon encontre
¤ Le mot de la fin ? C’est toujours douloureux la première fois.
DERRIÈRE L'ÉCRAN:  Au joueur/À la joueuse de nous parler de lui à présent.

₪ Prénom ou Pseudo ; Angie
₪ Âge ; plus de 30 ans
₪ D'où viens-tu? ; Bretagne
₪ Que penses-tu du forum ? ...
₪ Que penses-tu du design ? ...
₪ Comment as-tu atterri ici ? j’ai vu de la lumière xD
₪ Autre(s) compte(s) sur FS ? Non
₪ Autre chose à ajouter ? non^^
₪ As-tu signé le règlement ?
Spoiler:
₪ Que faire de moi ? 
Spoiler:
₪ LE CODE DU RÈGLEMENT; 
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Svetlana Golovtchenkho [TERMINE]

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