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Nadyan Téarlach

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Nadyan S. Teárlach
Nadyan S. Teárlach
classifié(e) comme
Agenda
IdentityAvatar : Nina Dobrev
Message signé Nadyan S. Teárlach le Dim 28 Sep - 19:44

Nadyan Siobhán Teárlach


feat. Nina Dobrev


Identité


 
Âge : Si je n'en parais que 27, j'en ai pourtant 270.
Lieu et date de naissance : Il y a 270 années de votre ère, sur les anciennes terres de Teluun.
Appartenance : Sholienne de Teluun, du peuple des glaces.
État civil : Célibataire.
Profession : Trafiquante. Oui monsieur Trafiquante exactement ! Un problème ? oO
Pouvoirs : Et bien j’en possède trois, et un subalterne. Mais je ne suis pas certaine que l’on puisse vraiment le compter comme un pouvoir.
Lesquels dîtes-vous ?
Il serait bien imprudent de ma part de les révéler à un étranger, néanmoins, j’aime à satisfaire la curiosité sur mon peuple, je me dis que cela pourrait aider à nos rapports. Après tout, mes pouvoirs sont avant tout des attributs propres aux Sholiens non ? Et puis, ce n’est pas comme si vous aviez l’intention de les utiliser contre moi, n’est-ce pas ?
Caressant du bout des doigts la garde de l’épée entreposée sur le devant de sa selle, elle jette un regard en coin, sans équivoque, au visiteur !
Alors voilà, j’ai le pouvoir de déviation. Je sais qu’il parait intéressant mais je ne l’utilise pas si souvent au fond. Je n’aime pas spécialement user d’artifice dans un combat, j’ai l’impression de gâcher l’instant. Je préfère de loin le corps à corps ou le bruit des épées qui s’entrechoquent. Néanmoins, ce pouvoir sait aussi se montrer pratique lorsque je dois faire face à la fourberie d’une attaque… Un peu de concentration, un geste de la main et le pouvoir ou l’attaque sont déviés.
Enfant je m’amusais à me rendre à l’entraînement de nos hommes, à Shola et au plus haut de leur concentration, lorsque la sueur se mêlait au sang et à l’épuisement, j’utilisais alors mon pouvoir pour dévier leurs attaques. Je n’étais pas stupide au point de penser qu’on ne surprendrait pas, seulement à chaque fois je revenais en me demandant combien de temps cela allait prendre. J’en ai reçu des punitions à cause de cette petite blague vous pouvez me croire, mon derrière s’en souvient encore !
Dit-elle en se frottant machinalement les fesses en souvenir des coups passés !
J’ai même eu une période où m’asseoir était pratiquement impossible ! Mais je ne regrette rien, au contraire même, ça m’a permis d’apprendre à doser au fil du temps et à maîtriser mon pouvoir.
Combien de temps avant que je me lasse de cette petite blague ? Aurais-je oublié de vous dire que pour mon peuple, je suis encore une enfant ?
Un sourire canaille éclaire alors son visage tandis qu’elle tourne la tête aux alentours à la recherche de quelque chose qu’elle seule connaît. S’arrêtant à la hauteur de la tête de son cheval fouinant dans ses sacoches pour lui voler une pomme, elle dit alors à l’étranger.
Vous voulez voir ?
Se tournant vers l’étalon, elle se concentre sur le moment où Quasar allait enfin dénicher son trésor, elle fit alors un léger mouvement de la main à l’instant où il allait refermer ses dents sur ce qui devait sans doute représenter pour lui, la plus belle partie de sa journée… La première fois il fut surpris de son échec, mais regarda la belle pomme toujours à sa place et toujours avec la même envie. La deuxième fois il sursauta, intrigué par cette pomme indocile. La troisième fois il recula les oreilles comme pour la menacer si jamais elle persévérait à se moquer de lui, la quatrième il recula presque effrayé avant de tourner le regard vers sa maitresse qui – au vu du sourire arrogant qu’elle affichait,- n’était apparemment pas étrangère à ses déboires. Dans un regard revêche et las à la fois (oh que non ce n’était pas la première fois) il s’ébroua pour la forme avant de s’éloigner d’un pas ou deux avec fierté. Sans doute avait-il encore une nouvelle fois envie de fuir ?
C’est amusant n’est-ce-pas ? Moi je ne m’en lasse pas !
Passons au second pouvoir à présent, celui-là il m’en a causé des soucis ! Mes émotions sont en quelque sorte reliées au fil de la météo.
Avec agacement elle se passe une main dans les cheveux dans un soupir à fendre l’âme.
Non, ne riez pas ! Ce n’est pas un pouvoir évident !
Loin d’elle l’idée de penser que ce n’était pas de son pouvoir ou de la maîtrise plus ou moins hasardeuse qu’elle en avait dont il se moquait, mais du claquement de langue précieux qu’elle avait produit sans s’en rendre compte…
J’ai déjà pris la foudre vous savez !
Se tordant la bouche dans une grimace, elle pose soudain les poings sur ses hanches…
Vous vous attendiez à quoi ? Que dans le pays de Nadyan, il fasse toujours beau et chaud ? Je viens de Teluun rappelez-vous ! Mon élément à moi est la glace. Je ne suis pas en mesure de faire apparaître le soleil, ni de faire disparaître les nuages. Je peux par contre faire neiger, grêler et quand je suis vraiment en colère déclencher une tempête de neige ou de givre. Si je ne contrôle pas mon humeur, la température peu baisser de plusieurs degrés, mais je ne peux pas la faire augmenter, vraiment ce n’est pas facile comme pouvoir. Ça m’impose un contrôle constant de mes émotions. C’est pourquoi j’ai appris à exprimer mes pensées, ça m’évite d’emmagasiner des émotions et de ne plus être en mesure de les contrôler.
Non, ne soyez pas trop inquiet pour autant ! Cette météo ne prend généralement forme que jusqu’à quelques mètres autour de moi. Si je veux l’étendre, je dois monopoliser toute mon énergie et toute mon attention, ce qui me rend vulnérable à toute attaque à côté. J’évite d’ailleurs au possible de l’utiliser au combat, j’imagine que vous en comprenez les raisons. Néanmoins quelques grêlons pour ceux un peu trop proches de moi permettent aussi de me débarrasser de quelques « adversaires » ! Ou de prétexter l’arrivée d’une tempête par le grondement du tonnerre que je sais faire retentir. Que les gens sont distraits parfois, ils manquent sévèrement d’observation !
Mais non ! Pas dans le combat voyons ! Si vous prenez le temps de discuter avec vos adversaires je suis étonnée que vous soyez encore en vie. Non, mais à la sortie d’une taverne, au détour d’une route si je ne me sens pas d’humeur à botter quelques fessiers, ce pouvoir peut se révéler très utile ! Mais suis-je bête ! Je ne suis JAMAIS las de botter quelques fessiers !
Passons à mon troisième pouvoir à présent.
Il m’est assez difficile d’en parler, je le prends comme un véritable échec. J’ai le pouvoir de guérison si cher aux Sholiens.
En quoi est-ce un échec ?
Et bien ce pouvoir est inhérent à votre être, il s’étend de vos mains jusqu’à la moindre épaisseur de votre peau. Normalement, on apprend donc à se soigner soi-même avant d’être en mesure de soigner les autres, puisque c’est par la connaissance de soi que l’on parvient à soigner ce qui ne va pas. Ensuite seulement, on apprend à connaître le fonctionnement de l’autre et notre pouvoir s’étend. Seulement si je suis capable aujourd’hui de soigner une plaie, chez n’importe quel Homme ou animal (ou presque), je suis incapable de le faire pour moi.
Les miens disent que je fais une sorte de blocage, que je ne me connais pas suffisamment bien. Mais comment est-ce possible ? Je veux dire, voilà 230 ans que je vis avec moi, ma personnalité, ce corps…
Que dans un geste elle montre avec empressement.
Comment peut-on mieux se connaître ? Honnêtement, j’ignore ce qui me manque !
Du coup ce pouvoir ne m’est utile qu’à moitié. Néanmoins, il est une cicatrice que j’aime à conserver et sans cette absence de maîtrise de mon pouvoir, ce souvenir ne saurait exister. Il faut savoir prendre les aléas de la vie du bon côté comme on dit !
Particularité : Le pouvoir subalterne dites-vous ? Et bien comme je vous le disais il ne s’agit pas vraiment d’un pouvoir, en tout cas pas au sens où nous l’entendons et où vous l’entendez sans doute d’ailleurs. C’est quelque chose que ma mère nous a apprise à ma sœur et à moi. Une sorte de jeu auquel nous nous adonnions avant de dormir.
C’était assez difficile à expliquer et maintenant qu’elle en parlait elle avait presque l’impression d’être ridicule. Pourtant, ce jeu d’enfant l’avait suivi jusque sur ses terres et elle y croyait encore aujourd’hui dur comme fer… Aussi, et avec nervosité, passa-t-elle une main dans sa longue chevelure en soupirant avant de reprendre…
Ma mère nous disait toujours qu’en s’appuyant sur ce qui existe on peut dessiner notre avenir. Il ne s’agit pas de prémonition ici, juste d’attention. Par exemple en touchant cette épée la première fois, mon avenir m’est apparu clairement. Ce que j’en ferais. Ce que je voulais en faire. Ce que j’étais prête à faire pour y arriver. Souvent il suffit d’un détail pour que tout change. Il faut juste savoir voir ce qui pourrait faire la différence. Et je me suis entraînée toute ma vie à ça. Ainsi, quand j’ai croisé Quasar la première fois, je ne me suis pas dit qu’il serait le pire chieur que la terre ait porté, mais qu’il deviendrait un cheval magnifique, fort et puissant qui pourrait me mener là où ma vieille jument n’était pas en mesure de nous porter (mes armes et moi). Je nous voyais déjà ensemble, je savais déjà à quoi il ressemblerait. Et plus le temps passait, plus il restait à mes côtés et plus le schéma de l’existence que je nous réservais se dessinait avec précision.
Il suffit alors de savoir ce que l’on veut et de rechercher cette petite chose qui fera la différence et fera basculer ce dessin d’avenir que l’on a à l’esprit. De brumeux le rendre peu à peu réel, en dessiner les contours puis les traits de façon plus précis.
J’ignore si vous comprenez ce que je veux dire ?
Arme de prédilection : Amras, ma dague à double tranchant. Très utile pour dépecer ou pour manger. Elle est parfaitement équilibrée ce qui me permet aussi de m'essayer au lancé de couteau...
Comment ça si j'atteins ma cible à tous les coups?
J'ai dit m'essayer pas réussir. Avec un peu de chance parfois je... Vous vous moquez monsieur!
Fronce-t-elle les sourcils en se renfrognant. Rangeant alors sa dague, qu'elle avait sortie de sa botte gauche afin de pouvoir la sentir se mouler entre ses doigts. Elle croise enfin ses bras sur sa poitrine en ce faisant la promesse de ne plus dire un traître mot à ce rustre... Si ce n'était bien sûr pour lui parler de ses épées qu'il lui montrait à présent du doigt.
Elles sont belles n'est-ce pas? Adha et Fang. C'est mon père qui les a faite forger pour moi, à l'époque où il s'est rendu compte que je n'avais pas le bras assez solide pour soulever nos lourdes épées. Je n'ai pas la carrure des femmes guerrières voyez-vous. Pourtant j'en ai le cœur et l'esprit comme il me le disait. Alors il les a faites forger pour moi quand il a eu compris que ma volonté de me battre ne pousserait à filer sur le champ de bataille à mains nues s'il le fallait.
Un sourire mélancolique fleurit soudain sur ses lèvres au souvenir du moment où il les lui avait données...
A cette époque-là, ma mère venait de mourir dans une embuscade et ne me restait d'elle que ses robes et ses bijoux dont elle semblait fascinés. C'est elle qui a dessiner ses lignes vous savez? Mon père en a choisi l'acier de leurs lames ainsi que le cuivre de leur garde, mais elle a souhaité leur donner cette touche de féminité. Discrète, oui discrète malgré tout... Ma sœur a toujours été bien plus douée que moi pour jouer le rôle d'une femme. Je ressemble bien plus à mon père en fait, mais...
*Ma mère m'aimait, malgré tout. Même si je n'étais sans doute pas la fille qu'elle aurait souhaité!*
Soupirant sans pouvoir prononcer ces mots qui la tenaillaient, elle brandit son bouclier de paroles devant elle afin de chasser la tristesse de ses pensées...
Ma part de son héritage se trouve toujours avec moi, ici, dans les lignes d'or de mes épées. Les bijoux de ma mère ont été fondu pour les tracer et les pierres... données à ma sœur aînée.
Là encore un triste souvenir auquel elle n'avait pas envie de penser.
J'aime à dire que dans la garde de cette épée se trouve la beauté de ma mère et son cœur d'or, et dans le fil aiguisé et pourtant léger de ce solide acier, la force et la ténacité de mon père.

Et celle-ci?
Celle qui se trouvait attachée au pommeau de la selle de son étalon alors que les deux autres prenaient place dans son dos...
C'est celle de mon père, AzothC'est celle de mon père, Azoth, bien trop lourde pour moi et bien trop grande. Je sais m'en servir même si son poids m'épuise rapidement. Elle est de grande qualité comme vous pouvez le deviner.
Elle me vient de mon arrière-grand-père qui l'avait apparemment prise à un quelconque meneur d'hommes tué au combat. Depuis elle est passée entre toutes les mains masculines de notre lignée. Je n'ai pas pu la laisser, là-bas, chez nous... Elle est le dernier souvenir de mon père vous comprenez?
Shola lui manquait, souvent, ses terres, les éclats de rire avec sa sœur, sa cousine, ses parents et ses amis. Il était parfois bien difficile d'être seule!

Reniflant à côté d'elle, Quasar frotta soudain sa tête contre son ventre, comme pour lui prouver qu’elle avait tort. Non, elle n'était pas seule, tant que Quasar serait avec elle, elle ne le serait jamais vraiment!
Dans un nouveau sourire alors qu'elle flattait le chanfrein de son grand bêta de cheval noir, elle reprit alors...

Je m'entraîne avec elle, parfois, quand le poids du passé devient trop lourd à supporter, même si je sais que jamais je ne serais en mesure de la porter aux combats, ça me rassure, ça m’apaise et ça m'entretien aussi...
Conclut-elle dans un petit éclat de rire en se revoyant transpirante, essoufflée à n'en plus savoir comment respirer, tomber d'épuisement sur le sol alors que ses muscles tétanisés ne parvenaient plus à la relever...
Je la garde pour mon fils, quand j'en aurais un! Je l'entretiens et tiens aiguisé son fil pour lui, en attendant qu'il soit assez grand pour qu'elle devienne l'extension de son bras...
Son sourire se fait plus chaleureux cette fois. Alors qu'elle tente de visualiser cet enfant sans pour autant pouvoir le discerner dans la brume de ses pensées. Cet avenir était encore probablement trop lointain. Elle refusait de se dire qu'elle ne parvenait pas à le visualiser parce qu'elle n'en aurait jamais...
Et bien non, vous voyez bien! Il n'y a ni arc ni flèche ici. Non pas que je ne sache pas les utiliser, mais ça m'encombrerait, tout simplement!
Avait-elle réussit à glisser suffisamment de crédibilité dans ce qu'elle disait ? Ou bien était-elle la seule à saisir l'absurdité des propos qu'elle venait pourtant de lui tenir? Apparemment non!
Bien sûr que si! Je sais m'en servir!
Seulement, ça manque à mon sens d'élégance et de loyauté. Si je dois défaire un adversaire j'entends le faire directement, droit dans les yeux, pas à cent pas! Là où sa lame ne risquerait pas de me blesser. De la même manière, quand je tue pour me nourrir, je le fais en remerciant pour le don qui m'est fait.
Prenez une biche dans les bois que vous tuez d'une flèche. Si un buisson vous cache la vue, peut-être aurez-vous manqué le faon à ses côtés, la nature animale comme humaine fait parfois fi des saisons, il ne faut jamais l'oublier... Tandis qu'en la prenant au collet, il me suffit alors de la libérer sans pour autant devoir également voler la vie de ce petit et donc briser cet équilibre déjà bien fragile. Qui sait, à son tour le faon pourrait ainsi grandir, se reproduire et nourrir ensuite une famille dans la faim. Tuer cette biche d'une flèche aurait été égoïste et aurait pris une vie pour rien. Aussi n'en verrez-vous jamais à mes côtés!
*Sans compter que je ne suis pas très à l’aise avec et que ma frêle silhouette ne permet de toute façon pas de le bander très très loin !*
Sexualité : J’ai cru mal entendre ?
Sursaute-t-elle en se retournant dans un froncement de sourcil ?
Je vais être claire étranger, soyez très prudent quant aux prochains mots qui sortiront de votre bouche parce qu’ils risqueront d’être les derniers !
Son regard prit soudain la teinte de la glace, ses pupilles devenant complètement blanches alors qu’une bourrasque de vent glaciale soulevait sa chevelure en poussant l’étranger à s’entourer de sa cape…
Bien ! Répétez votre question à présent !
Voilà bien l’une des seules choses capable de la rendre silencieuse. Celle qui l’effrayait plus que tout autre chose. Un sujet plus ou moins tabou dans sa famille. Avec le temps, sans oser en parler avec sa sœur aînée ou avec qui que ce soit, elle avait associé le sexe à la présence de son père dans le foyer, à la conception d’un enfant. Certes elle connaissait le rôle de la femme et certes elle s’imaginait bien en mère un jour prochain ou lointain. Mais on lui avait appris qu’une femme ne devait satisfaire un homme que dans le mariage et elle connaissait bien les hommes. Comme celui qui se tenait en cet instant devant elle et qui la regardait avec concupiscence, plus effrayé par ses pouvoirs que ses capacités au combat. Humains, Sholiens, Britlingans, … tous la sous-estimait à cause de sa frêle carrure. Tous se positionnaient en barrière protectrice devant elle dans un combat. Si elle devait laisser un autre prendre possession de son corps, alors elle devrait s’abandonner et oublier ce qu’elle était, ce qu’elle voulait pour être l’épouse que l’on attendrait qu’elle devienne. S’était ainsi, ainsi que la nature était faite et elle avait vu trop de femmes se perdre dans un mariage, oublier le plaisir du combat, l’adrénaline qui vous surprend en vous redonnant force et courage. Combien de fois avait-elle vu regard s’éteindre dans le renoncement ? Quant au plaisir dans l’action, n’était-ce pas une légende racontée par les putains ? Bien qu’elle n’ait pas beaucoup d’amies proches qui auraient pu se confier à elle sur le sujet, elle connaissait nombre de guerrières prêtent à raconter leurs exploits au combat, mais pas une seule pour se vanter de ce qu’il se passait dans sa chambre à coucher. Alors à quoi bon parler d’un tel sujet ? Il n’y avait bien que les hommes pour s’y intéresser. Bêtes insatiables qu’ils étaient !
Moteur: Découvrir les merveilles du monde. Ne trouvez-vous pas dommage que la plupart des individus se cantonnent à découvrir les environs de leur demeure. Il y a tant à voir, tant à apprendre, tant à découvrir. Je... ça va, ça va. Vous posez des questions et vous ne prenez pas même le temps d'entendre les réponses. Avançons, alors!
conclut-elle en croisant les bras, boudeuse, sur sa poitrine...

PHYSIQUE : Remplissez simplement les champs...
₪ Taille : 168 cm
₪ Poids : 47 kg, je le sais car un marchand m’a une fois utilisé en contrepoids pour tenter de vendre sa viande à un concurrent. Ils ne tombaient pas d’accord sur le prix. L’un prétextant que sa viande pesait bien 50kgs, l’autre que ce n’était pas possible. J’ai alors été jaugé du regard, soulevée une fois avant que le client n’énonce son appréciation de mon poids. Une seconde fois par le marchant lui-même qui visiblement me donnait cinq kilos supplémentaires et enfin par un passant à cheval pour départager les adversaires.
Se plongeant un instant dans ses souvenirs, une grimace de frustration se dessine sur son visage.
Et je m’en souviens comme si s’était hier, ce jour d’été, la neige est tombée comme en hiver…
₪ Couleur et longueur des cheveux :  De longs cheveux bruns qui ondulent jusqu’au-dessus de mes hanches.
Sans réfléchir et dans l’esprit de lui montrer qu’elle disait vrai, elle se tourne tout en attrapant ses pointes du bout des doigts, pour lui montrer que ses mèches arrivaient bien juste en-dessus de ses reins…
Là vous voyez ?
₪ Couleur de peau : Caramel tendre. Je dois mon teint au soleil qui accompagne mes chevauchés.
Petit rire.
J’imagine que je ne ressemble plus vraiment à une sholienne de Teluun à présent.
₪ Couleur des yeux : Ils sont de la couleur de l’écorce des vieux chênes, foncés à en devenir presque noirs, mais chaleureux malgré tout. Ne trouvez-vous pas ?
L’homme était-il aveugle pour lui poser de si absurdes questions ? Alors qu’il se tenait face à elle ?
Vous m’inquiétez un peu étranger, mais enfin, continuons !
₪ Style vestimentaire: Près du corps principalement, ce qui me permets de monter et de descendre de cheval plus facilement. Quant aux robes, je n'en porte jamais ou presque. C'est inconfortable vous ne trouvez pas? Et le côté pratique, ciel! Comment voulez-vous courir ou vous battre avec un tel attirail sur le dos? Non, décidément ça ne me manque pas!
Quoi ? La décence dîtes-vous?
Et bien si ma tenue vous déplaît à ce point je ne vous retiens pas! Ou mieux encore portez-en une une journée complète et on en reparlera!
Mais peu m'importe mon bon monsieur que vous soyez un homme! Quelle différence! Non, non! Ne répondez-pas!
Conclut-elle vivement en se cachant les yeux d'une main, l'autre fermement tendue devant elle, doigts écartés, pour l'arrêter au cas où l'idée de lui montrer lui serait passé par la tête!Une fois rassurée de constater que l'individu devant elle était encore vêtu, elle laissa retomber ses mains le long du corps avant de reprendre comme si de rien n'était...
Pas de doute, il n'y a qu'un homme pour user d'un moyen de torture pareil sur les femmes! Et puis je ne vous demande par ailleurs pas d'approuver mes choix, ni à quiconque d'ailleurs!
Et arrêté un peu de me regarder comme ça! Mon père vous aurait arraché les yeux si jamais il était encore de ce monde! On ne regarde pas une femme comme ça! Ne n'obligez pas à vous faire goûter de mon épée!
Pourtant, dans un geste empli de grâce et de prétention mêlées, la belle préfère à la garde de cette dernière la cape enroulée derrière la selle de son cheval, pour la jeter autour de son corps.
Là! C'est mieux maintenant?
₪ Autre chose à nous faire savoir: Ohhhh! J'aime les bijoux j'adore les bijoux, mais je les perds ou les casses constamment :(.

SIGNES PARTICULIERS ;
₪ Allergie(s) : Au soleil! Et bien oui ça fait fondre la glace! Or, je tire mon pouvoir de la glace justement! Ce qui en soi pose un problème, je...
Ca va, ca va! Pas la peine d'être grossier! Poursuivons!
₪ Tatouage(s) : Le problème c'est justement que toutes les traces de ce type ont tendance à perdurer dans le temps. Or, la durée de vie Sholienne laisse généralement beaucoup de temps devant soi et donc pour s'en lasser. Je... D'accord, d'accord. La réponse est non!
₪ Cicatrice(s) : Une petite derrière l'oreille droite, je discutais à cheval et une branche est survenue de nulle part. Je crois que c'est à partir de ce moment-là que je suis tombée amoureuse du bleu. Ma peau à cet endroit était bleue, je me suis réveillée avec les étoiles et le ciel obscure pour paysage, mon médecin portait une tunique bleue et le médicament qu'il m'a tendu avait des nuances de bleu. J'y ai vu un signe!
Qu'elle était déjà votre question? A oui mes cicatrices!
Une grande me balaie les côtes du côté droit, signe que je n'étais pas encore suffisamment préparée à me battre. Je l'ai cachée à mon père autant que je l'ai pu, mais encore aujourd'hui quand je la regarde, je vois le signe de ma faiblesse et ne peux m'empêcher de l'associer à la peur dans les yeux de mon père. C'est elle qui m'a coûté ma place dans la grande guerre.
Sinon il m'en reste quelques petites ici ou là, souvenirs de bagarres enfantines ou de chute de cheval, ou de l'entraînement qui fut le mien. Rien d'incroyablement héroïque je dois bien l'admettre. Je trouve ça triste à 230 ans, pas vous ?
₪ Maladie(s) : Pfff
₪ Piercing(s) : Regarde ses ongles puis lève les yeux aux ciels! [...] Baille puis s'étire lentement! [...] Se met silencieusement à compter jusqu'à 100... 1... 2... 3... 11... 20...
Ca va! Ca va! Il faut savoir enfin! Ce que vous pouvez être agaçant. Je n'aurais pas dû vous parler de mes pouvoirs, j'aurais du vous les montrer! Aucun ça vous va!  
Et en passant, je trouve tout cela très déplacé! C'est très intime comme question!
₪ Autre(s): Vous voulez voir ce que je sais faire de mes mains!
Lui sourit sournoisement!
QUOIIIIII? Oh non, alors je ne parlais pas de ça malotru! Dégagez de ma route! Immédiatement!!! Je vous laisse trois secondes d'avance après quoi je vous préviens, je ne laisserai pas grand-chose à caresser dans votre pantalon!
Telle une walkyrie, elle se retourna vers sa selle avec tant de brusquerie que ses cheveux se mirent un instant à flotter dans le vent. Prenant la garde de son épée, elle tint poussé de son autre main l'épaule de son cheval pour dégager sa lame avant de se retourner vers le petit drôle qui avait eu le malheur de la choquer. Heureusement pour lui, il l'avait écouté et s'était mis à détaler!
CARACTÈRE :
• Courageuse
• Sociable
• Intelligente
• Fiable
• Protectrice
• Joueuse
• Passionnée
• Débrouillarde

• Sensible
• Curieuse (indiscrète)
• Perdue
• Casse-cou
• Nostalgique
• Indépendante
• Caractérielle
• Impatiente

 

Histoire

Voici ce que nous souhaitons retrouver dans vos fiches de présentation. Ensuite, libre à vous de fonctionner comme bon vous semble, soit en répondant directement à chaque question après les titres, soit en créant votre histoire d'un seul bloc. Et évidemment, libre à vous d'ajouter ce que bon vous semble. (20 lignes minimum)

Parlez-nous de votre vie d'insouciance :
Enfant, aimiez-vous pourchasser les écureuils dans les bois ? Les lapider à coup de pierre ? Regarder les filles/les garçons se baigner nu(e)s dans la rivière ? Étiez-vous un enfant docile à la volonté de ses parents ou plutôt rebelle ? Quels étaient vos rêves, vos espoirs, vos envies d’alors ? Parlez-nous des prémices de ce que vous êtes devenus. Du passage  à l’adolescence, des prises de responsabilités qui en découlent. Quelle voie s’ouvrait à vous ? Aviez-vous le choix ? Quels étaient vos rêves et vos espoirs ?...

Et un jour, on devient grand :
Il y a un moment chez tout un chacun où tout change. Cela peut prendre du temps, se faire par étapes, mais le jour vient forcément où l'on se lève en prenant conscience que plus rien ne sera jamais plus comme avant. Parlez-nous de ce ou de ces moment-là. Qu’est-ce qui a bouleversé votre existence et finalement a grandement participé à construire votre destin ? Qu’est-ce qui a fait de vous la femme ou l’homme que vous êtes devenu(e) ? À quel âge avez-vous cessé d’être un enfant ?

Devenu responsable de vous-même, qu'en avez-vous fait ? :
Il s’agit ici de parler de votre vie d’adulte, de votre/vos mariage(s), de votre/vos enfant(s), de votre travail, de votre chez vous. Qu’est-ce qui vous motive aujourd’hui ? Qu’est-ce qui fait la différence ? Êtes-vous un adulte épanoui ou bien frustré par un destin que vous n’avez pas été en mesure de choisir ou de maîtriser ? Avez-vous suivi une formation particulière ? Rencontrer des personnages incroyables ou au contraire insupportables ? Qu’est-ce qui fait à présent votre routine ? En avez-vous seulement une ? Courrez-vous les tavernes et le danger ou bien êtes-vous plutôt casanier/ère de nature ? …

Aydindril:
Racontez-nous tout, expliquez-nous pourquoi vous vous rendez à Aydindril ? Est-ce une mission ? Un devoir ? Une volonté propre ? Que venez-vous y chercher (si vous avez des attentes particulières) ? Ou bien êtes-vous simplement curieux/se de nature ? Attiré par l’aventure ou le prestige de l'événement ? Vous vous êtes perdu(e) en chemin peut-être ? Et votre rapport avec les autres Antanariens?

Mais encore ? :
Qu’elles sont vous attentes personnelles pour l’avenir ? Vos rêves d’enfant sont-ils les mêmes que ceux qui vous bercent aujourd’hui ?  Quels sont vos espoirs ? Votre/vos plus cher(s) désir(s) ? Si vous aviez un vœu à formuler, quel serait-il ? Avez-vous des regrets que vous aimeriez nous confesser?

Liens

Si vous êtes un Pv vous avez des liens déjà préétabli. Sachez que nous n'accepterons pas un copier/coller de la fiche Pv. Nous attendons de vous que vous reformuliez les liens afin que l'on puisse se rendre compte si oui ou non vous avez bien compris ce que nous envisagions pour ce personnage. Pour les personnages inventés, vous pourrez, si vous le souhaitez, ajouter à votre fiche les liens que vous aurez établis ensemble.


       

           

"Petite phrase du lien"


           

           
Description du lien
 
       

   


       

           

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"Petite phrase du lien"


           

           
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Soi réel


PORTRAIT CHINOIS : Le principe est simple, ici il vous suffit de répondre du tac au tac le première chose qui vient à l'esprit de votre personnage...

¤ Un péché capital ? ...
¤ Les enfants c'est une joie, un rayon de soleil. Mais aussi synonyme de repli. Avoir des enfants signifierait pour moi ranger les armes.
¤ Quelle couleur ? Bleu, j'aime le bleu sous toutes ses nuances. Que ce soit en regardant le ciel, la mer, les montagnes, la nuit, un reflet sur une pierre... Le bleu. Ma pierre préférée est d'ailleurs le Saphir, oui je sais vous ne me l'avez pas demandé!
¤ Un moyen de locomotion? Mon fidèle étalon Quasar, bien sûr. Je l'ai trouvé il y a trois ans de cela, il n'était alors qu'un poulain de quelques semaines. Il était couché à côté du cadavre de sa mère, surprise probablement par la marrée haute sur la plage, elle était empêtrée dans un filet de pêche. Prenant pitié de lui et persuadée qu'il ne passerait pourtant pas la semaine, je l'ai pris avec nous et aujourd'hui ce grand gaillard accepte de me porter sur son dos, m'en fait voir de toutes les couleurs et il n'est pas rare qu'on essaie de me le voler. Bref ce n'est pas Quasar que j'aurais dû l'appeler mais Cataclysme! Il n’empêche, il est aussi mon meilleur ami.
¤ Le courage c'est de ne jamais renoncer à ses rêves.
¤ Bien ou mal ? La conception du bien et du mal dépend de chacun. De son vécu, de ses acceptations, de… Rhoooo ça va ! Vous devenez pesant étranger ! Je l’ignore. Ca vous convient ? Ça n’a pas grand sens pour moi !
¤ Si tu le pouvais tu ferais redonner vie à mes parents. Redevenir celle que j'étais alors...
¤ La gentillesse, la compassion c'est l'acceptation de l'autre, qui ou quoi qu'il soit.
¤ Gourmandise ou raison? Gourmandise évidemment.
Hummm
Vous ne connaîtriez pas une bonne auberge pas très loin ?
Demanda celle qui avait l’appétit d’un homme…
¤ Fidèle ou infidèle ? Comment ça ? oO
Vous êtes un peu dur de la feuille vous, non ? Il n’y a pas de honte mon cher monsieur, seulement essayez de suivre un peu mieux que ça à l’avenir. Je n’aime vraiment pas me répéter. Surtout pas quand je me rends compte que je ne suis pas écoutée !
Froncement de sourcils, alors que les poings sur les hanches elle le gronde tel un enfant !
¤ La hiérarchie pour toi c'est loin en arrière. Je suis seule aujourd'hui ne l'oubliez pas.
¤ La rancune pour toi c'est perdre le contrôle dans un combat. Mieux vaut pour moi être rancunière avant ou après mais certainement pas pendant !
Comme ça ce que je dis n’a aucun sens ?
Décidément je crois de moins en moins en vos capacités de combattant !
¤ Hommes ou femmes ? Ohhhh vous savez je ne fais pas de différence !
Eh bien, que vous arrive-t-il ?
Demanda-t-elle sans comprendre ce qui pouvait justifier ce regard à la fois surpris et vide de sens.
Si je dois combattre pour l’un ou l’autre, ça n’a pas grande importance, contrairement à bon nombre de peuples, la vie de l’un vaut pour moi la vie de l’autre ! Oui monsieur et je vous conseille de passer à une autre question rapidement si vous ne voulez pas que je vous prouve qu’une femme peut être aussi importante et dangereuse qu’un homme selon les circonstances !
¤ Le sexe pour toi c'est *délivre son épée de son fourreau !*
Vous ne pourrez pas dire que vous n’étiez pas prévenu !
¤ La religion pour toi c'est dans l’air que je respire, dans le sol que je foule, dans l’expression de mes pouvoirs. Mes croyances différent probablement des vôtres, mais elles sont tout aussi fortes je dirais. Seulement elles se matérialisent pour moi dans tout ce qui m’entoure, la nature est mon temple, en quelque sorte…
¤ La famille pour toi c'est dans les armes que je portes, dans ce regard que je porte sur le monde. Ils ne sont jamais loin de moi.
¤ Plantes ou animaux ? Vous vous imaginez vous, trimbaler une plante ou un arbre sous le bras ?
Vous êtes certains d’avoir bien posé la question ? Non parce qu’elle n’a pas beaucoup de sens pour moi…
oO
¤ Nature ou architecture ? Je préfère de loin le grand, aussi belle et sécurisante puissent les palais de ce monde.
¤ Tension ou passion ? Pousse un profond soupir !
Vous êtes épuisant vous savez ça ?
¤ L’honnêteté c'est... Je viens de vous en faire la démonstration il me semble ! Vous n’écoutez vraiment rien vous ?
¤ Seul(e) ou accompagné(e) ? Lève les bras au ciel dans un geste d’impuissance !
Que quelqu’un m’empêche de le tuer !
¤ La confiance pour toi c'est Je ne suis même pas certaine que vous méritez que je vous réponde ! Ni que cela fasse une grande différence puisque vous n’écoutez pas !
Soupir en levant les yeux aux ciels, déterminée à préserver malgré tout un  semblant de calme…
Difficile à donner et j’évite au possible de le faire totalement !
¤ Le jour ou la nuit ?  Le bleu ! Vous ne vous souvenez pas ? La nuit évidemment !
¤ L'amour c'est une grande part de confiance.
Vous en avez encore pour longtemps ! Je commence sérieusement à perdre patience !
¤ Juge, jury ou bourreau ? Paraît-il qu’à Aydindril je ne suis plus ma propre justice. Il va falloir que je m’y fasse très très vite apparemment !
¤ La liberté c'est ce que je suis, ce que je vis, mes choix au quotidien ! Mon choix de vie !
¤ Ce qui m'effraie le plus? Perdre cette liberté justement. Je ne veux pas être enfermée dans une vie de femme, attendre à la maison que son homme décide de rentrer et devoir lui masser les pieds en lui donnant l’impression de le vénérer. Je ne veux pas passer les cent prochaines années à donner naissance à une ribambelle d’enfants pour qui seuls mes seins auront de l’importance. Je ne veux pas de tout  ça ! Pas pour le moment, j’ai l’impression d’avoir tant de chose à vivre avant de rentrer dans les rangs.
Heyyyyy ! Mes yeux se trouvent un peu plus haut que ça je vous signale !!!
¤ Le mot de la fin ? Quelque chose vous aurait déplu monsieur ?
Fronce-t-elle les sourcils en tentant de pouvoir comprendre ce qu’elle avait bien pu lui dire pour le pousser à partir ? Décidément elle ne comprenait rien aux Hommes !
DERRIÈRE L'ÉCRAN :  Au joueur/À la joueuse de nous parler de lui à présent.

₪ Prénom ou Pseudo ; Wild Wide
₪ Âge ; Plus de 18 ans
₪ D'où viens-tu ? France
₪ Que penses-tu du forum ? Top
₪ Que penses-tu du design ? Top
₪ Comment as-tu atterri ici ? Par une fondatrice.
₪ Autre(s) compte(s) sur FS ? yep ^^
₪ Autre chose à ajouter ? Nop ^^.
₪ As-tu signé le règlement ?
Spoiler:
₪ Que faire de moi?
Spoiler:
₪ LE CODE DU RÈGLEMENT;
 
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Nadyan S. Teárlach
Nadyan S. Teárlach
classifié(e) comme
Agenda
IdentityAvatar : Nina Dobrev
Message signé Nadyan S. Teárlach le Dim 28 Sep - 21:35

Test RP

-Comment ça tant que le grand conseil se réunira vous ne ferez plus affaire avec moi ?

Décidément, Aydindril ne lui faciliterait pas la tâche. Elle qui avait pensé que l’afflux massif de différentes nations en un même lieu serait bon pour les affaires, visiblement elle se trompait lourdement. Depuis qu’elle était arrivée en ville ce matin-là, elle tentait de faire appel aux diverses relations qu’elle avait établie jusqu’ici. Seulement, pas une, pas une seule n’avait accepté de négocier avec elle. Elle les avait même surpris à regarder par-dessus leur épaule comme si un monstre ou une armée entière sortit de nulle part risquait à tout moment de se jeter sur eux. Vraiment, elle ne comprenait rien. Depuis quand des ennemis rassemblés en un même endroit n’appelaient pas au combat ? Depuis quand la prudence ne poussait-elle pas justement à prendre les précautions là où elles se trouvaient ? Et dire qu’elle avait passé des semaines à négocier ses armes pour des hommes qui finalement ne voulaient même plus en entendre parler ! Pff. Qu’ils rêvent s’ils pensaient pouvoir récupérer l’argent qu’ils lui avaient avancé…

Alors et agacée de ne pas avoir réussi à se débarrasser de ces lourdes marchandises, elle décida de se rendre dans une taverne pour y prendre un bon déjeuner. Après tout, quoi de mieux qu’une bonne assiette bien garnie pour passer à autre chose ? Alors et après avoir attaché Quasar, lui avoir donné une pomme pour le convaincre d’attendre, elle avait enfilé sa cape et s’était faufilée à l’intérieur pour commander du ragoût et papoter un peu avec la gérante. Les humains l’amusaient et visiblement, ce spécimen-là ne connaissait pas bien son établissement. Elle naviguait encore entre les tables comme un bateau navigue à travers les rochers, en priant de ne pas en rencontrer un à fleur d’eau que la vigie aurait manqué. Aydindril était une ville jeune, nouvellement habitée, ce qui impliquait que ses commerces l’étaient également. Néanmoins, la gérante, Calia, semblait trépigner d’impatience et ne tarissait pas de détails sur les évènements à venir, sur ses espoirs et sur les différents peuples qu’elle avait déjà eu l’occasion de croiser et qu’elle espérait encore croiser dans les jours à venir.

Pourtant et alors que la taverne ne cessait de se remplir et de se vider à loisir, alors qu’elle avait pris place au fond de la salle dans un coin sombre, un pied sur une chaise, la tête rejetée en arrière contre le mur et les yeux clos pour se reposer un moment, Calia était venue à elle pour lui expliquer avec un regard anxieux qu’il était temps pour elle de laisser sa place. Un instant Nadyan s’était apprêtée à lui demander ce qu’il se passait, mais en la voyant se tordre les mains, en notant la peur dans son regard, elle avait plutôt tourné son attention au-dessus de l’épaule de la gérante pour y remarquer quelques hommes autour de leur boisson qui ne la quittait pas des yeux.


-Merci pour votre accueil Calia, je repasserai probablement bientôt !

Lui glissa-t-elle en se levant, consciente que ce n’était pas tant pour elle que la femme avait peur en cet instant que pour ce lourd investissement que devait représenter l’achat de son commerce. Alors elle avait passé la porte afin de reprendre la route avec Quasar…

Quasar ? Mais où avait encore bien pu passer ce canasson !

Regardant tour à tour les extrémités de la rue, elle s’avança jusqu’à l’endroit où elle l’avait laissé au repos une ou deux heures plus tôt. La corde qui le maintenait attaché au poteau avait été rongée, visiblement l’étalon avant senti l’odeur d’une jument et avait décidé que sa maîtresse avait bien le temps de lui courir après. S’est alors que la porte de la taverne s’ouvrit derrière elle sur les quatre hommes qui avaient tant inquiété la gérante, au moins, il la laisserait en paix pour le moment. Remontant sa capuche sur son visage, elle referma les pans de sa cape noire sur son corps et avança tête basse dans les rues de la ville. Elle n’était pas vraiment inquiétée par les hommes qui avançaient derrière elle, elle cherchait seulement à éviter la bagarre. Quasar n’en était évidemment pas à sa première fuite, seulement Aydindril, par la mixité de ses locataires actuelles l’inquiétait un peu. Et s’il tombait sur un autre Sholiens qui le reconnaîtrait ? Ou sur le boucher de la ville ? Bel idiot il serait d’abattre une bête pareille, mais Quasar savait se montrer belliqueux quand il avait décidé de ne pas obéir. Et obéir, il ne le faisait qu’avec elle et encore, quand il daignait le faire. Si jamais il blessait à nouveau quelqu’un et qu’on lui demandait de l’abattre, que deviendrait-elle, elle ? Alors et sans même jeter un coup d’œil en arrière, prit-elle le parti d’avancer dans les rues de la cité blanche à la recherche du fuyard. Il lui fallut une bonne heure avant d’entendre des « ho… doucement mon beau » ou encore des hennissements qu’elle ne manqua pas de reconnaître. Visiblement ce qu’elle craignait venait d’arriver. Quasar avait attiré l’attention et ne parvenait pas à s’échapper.

Se glissant entre la populace regroupée autour de l’étalon noir qui cabré, balayait de ses antérieurs ses assaillants qui le maintenaient par deux cordes jeter autour de son cou, elle s’avança à quelques mètres d’eux avant de s’arrêter et de leur ordonner…


-Relâchez mon cheval immédiatement !

Sa voix ne laissait aucun doute, elle ne demandait rien, ne proposait rien. L’un des hommes se retourna alors pour lui faire face et enroulant son regard autour de la silhouette cachée derrière cette cape, sur la petite taille et la voix féminine qui s’en était élevée, puis sourit simplement en lui disant…

-Vous devez vous tromper ma dame… reculez, vous risquez d’être blessée…

Soupirant de constater qu’une fois encore elle était tombée sur un gentil garçon benêt qui ne voyait pas le bout de son nez, elle ne prit pas même la peine de lui répondre.

-Quasar calme-toi !

Ordonna-t-elle à nouveau à son cheval cette fois, qui au son de sa voix s’écrasa lourdement sur le sol en silence en tournant son regard vers elle.

L’homme, la bouche ouverte, ne cessant d’alterner son regard entre elle et l’animal ne sembla revenir de ce qu’il venait de se passer que lorsqu’elle ordonna à nouveau…


-Pouvez-vous relâcher mon cheval à présent ?

Une nouvelle fois le ton, bien qu’interrogatif n’acceptait pourtant aucune discussion. Si ce n’était bien sûr, celle d’un grand homme avec des muscles aussi épais que ses cuisses pour lui sourire et lui dire…

-Retournez auprès de votre mari ma dame et rien de méchant ne vous arrivera. Un tel cheval n’est pas fait pour quelqu’un de votre trempe…

Grinçant des dents, elle regarda son cheval en lui promettant mille souffrances. Elle n’était arrivée en ville que quelques heures plus tôt à peine et voilà qu’il la mettait déjà dans le pétrin… Pourtant, et même si l’envie de le laisser découvrir les soins que pourrait lui procurer un autre maître qu’elle lui trottait dans la tête, elle s’avança vers l’homme pour s’arrêter à une longueur de lame de lui…

-Ne faites pas l’imbécile, je ne cherche pas les ennuis, mais ce cheval et tout ce qu’il porte m’appartiennent, je ne laisserai personne d’autre que moi poser la main sur lui !

Un éclat de rire accueillit ses propos. Ce n’était pas tant qu’elle espérait qu’il comprenne et que face à la sagesse de ses paroles il accepte de lui rendre Quasar comme si de rien n’était, mais elle se devait d’essayer et d’espérer que l’homme n’était pas aussi stupide qu’il le paraissait.

Seulement glissant une main sous la capuche de Nadyan il tenta de lui caresser la joue dans un sourire graveleux, ce qui n’eut pour effet que de la faire se jeter en arrière pour retomber un genoux au sol un peu plus loin. La tension monta un instant dans l’air et en cheval de guerre qu’il était, chacun des muscles de l’étalon noir se préparaient à charger alors que du regard, il attendait le signal de sa maîtresse. L’assemblée s’était faite silencieuse alors que l’homme la regardait.


-Une vraie biche !

Sourit-il à nouveau en s’approchant alors qu’elle se relevait et enlevait la capuche qui camouflait son visage.

-Je croyais qu’à Aydindril aucun vol n’était toléré ! Sachez que quoi qu’il arrive je ne vous laisserais pas l’emmener.

Un grognement de mécontentement souleva le thorax de l’homme alors qu’il s’avançait à coller son corps contre le sien. Pourtant, et alors qu’il la toisait de sa taille et de sa force, Nadyan prit le temps de lentement relever son regard jusqu’à son visage, à une bonne trentaine de centimètre plus haut que le sien ! Une nouvelle fois, il avança une main pour caresser sa joue, mais cette fois elle ne recula pas, tout comme elle se refusa à détourner le regard, elle le laissa baisser sa garde et mettre à nu ses côtes jusqu’à frôler sa joue puis, lorsqu’il fut fait, l’index replié, elle frappa de toute ses forces ses côtes pour l’obliger à se replier dans un geste instinctif et mieux pouvoir atteindre, du tranchant de la main, sa glotte. Le souffle coupé l’homme tomba à genoux au moment où elle reculait d’un bon pour se mettre hors de portée des coups qu’il pourrait lui renvoyer. Les hommes d’un peu plus tôt de la taverne, s’étaient alors encadrés autour de ce qui semblait être leur chef. D’un geste celui-ci repoussa leur aide pour se relever, une main enserrant sa gorge. La haine apparaissant à présent dans son regard. Visiblement et face à la foule agglutinée, il n’en avait pas terminé…

-Ce n’est pas comme si je ne vous avais pas prévenu ! Je ne vous laisserai pas l’emmener…

Se retournant vers l’un des hommes à ses côtés, il tendit la main en lui demandant d’une voix éraillée.

-Donne-moi mon fouet !

Redressant la tête il sourit à la sholienne qui lui faisait face ouvertement. Visiblement il avait une nouvelle jument à dresser.

Tirant sur le lien qui maintenait sa cape, Nadyan se défit de son poids pour laisser apparaitre son pantalon de cuir et le corset qui enserrait sa taille. Dans son dos, les gardes de ses deux épées furent bientôt encerclées par ses mains et l’or de leur dessin brilla sous le soleil de ce milieu d’après-midi…


-Et bien soit…

Lança-t-elle sans le quitter des yeux en se préparant à l’attaque…
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Nadyan Téarlach

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