Dans l'ancienne religion des sholiens, l'univers est composé de neuf « mondes », neuf dimensions liées les unes aux autres. Sept mondes perdu dans les cieux : les pays des sholiens (Álfheim), des Nains (Nidavellir), des Dieux (Britlingua et Sidh) et des Géants (Jötunheim et Muspellheim). D'autres placent ces sept mondes dans les cieux, parmi les branches d'Yggdrasil, « l'Arbre du Monde ». Les deux derniers étant le monde des morts (paradis / enfer).
(Univers fortement inspiré de la mythologie nordique).






À l'origine c'est une croyance en une Grande Déesse Mère, une religion panthéiste accordant une large place à la femme, à la Nature et à la divination (art associé aux runes), elle place la Vie au centre de son système, une vie conçue comme affrontement des forces de création et de dissolution, d'où résulte toute fécondité.


Eru composa différents thèmes de musiques et du plus beau de ceux-ci, "le chant qui forme", naquit le monde, Shola. D'autres thèmes suivirent. Le troisième permit la naissances des enfants d'Eru qui se nommèrent eux-mêmes les sholiens. Ceux-là se compose en différente branches.

A leur naissance sur les rives du Lac de Cuiviènen ("Eau de l'éveil"), certains rejoignirent la mer de laquelle ils tirèrent leurs survis par la pêche et les échanges, d'autres rejoignirent le froid, où, de ses hauteurs, ils veillèrent sur la mémoire et la culture de leur peuple. Un troisième groupe se détacha pour rejoindre cette forêt luxuriante de laquelle ils veillèrent sur la vie, la fécondité, la chasse, le renouveau et donc la politique. Enfin les quatrième, aimant plus que tout le soleil s'enfoncèrent dans le désert où de la terre, ils purent extraire les pierres et l'or nécessaire aux échanges et à la survie du peuple. Peuple de guerrier, ils sont également ceux qui assurent leur sécurité. Tous ensemble, ils donnèrent vie à la société sholienne.



Il n'existe pas vraiment de dieux ou de déesses dans la religion des sholiens. S'ils croient en quelque chose de plus grand, c'est en Eru, en mère nature, en ce qu'elle offre au quotidien. Il s'agit plus d'un respect envers la création, la vie en elle-même, la renaissance pour faire partie d'un tout, de quelques choses de plus grand, de plus essentiel qui les pousse chaque jour un peu plus loin.

Alors il est important pour eux de vénérer ce que mère nature leur offre, d'enseigner à leurs enfants, chaque jour, l'histoire de leur monde et de leurs venus jusqu'à Antanaria. Ils n'ont pas besoin de lieux de cultes, ni de fêtes pour célébrer la grande Eru. Chaque jour, chacun de leurs gestes est comme un murmure de ce qu'elle a fait pour eux pas le passer. Leur donner vie, donner vie à la faune et à la flore que les entoure.

C'est ainsi que, s'ils doivent prendre une vie, ils la prendront dans le respect et le recueillement, en rendant à la terre ce qui lui appartient. En remerciant Eru pour son offrande et en remettant entre ses mains ce qui lui appartient. La vie du défunt et son âme afin qu'il puisse renaître selon les volontés de la créatrice.